Paul
Stevenino : de l’immigration à l’implantation
Paul
Stevenino en 1959
Paul
Stevenino en 1912
Paul
Stevenino en 1918
Paul
Stevenino en 1970
Paul Stevenino,
immigré d’Italie avec sa famille, fils de Anne Giordano née à Stoppo (Italie)
et de Maurice Stevenino né à Campigilia Soana (Italie) a fait preuve de
persévérance et de ténacité dés son plus jeune âge. Il a obtenu son certificat
d’étude au début des années 1900 tout en effectuant son apprentissage comme
sculpteur sur bois, ce qui était presque une prouesse à cette époque. Après
différents investissements professionnels, en particulier à Tourtour dans le
Var, il est devenu le directeur des différents cinémas de la ville d’Antibes en
étant une personnalité dont l’avis pouvait compter. Il a pris sa retraite au
début des années 60 et finit sa vie à Antibes et où il repose tout comme sa
femme, sa fille et son gendre. Acteur de la vie publique de la commune
d’Antibes, sollicité à différentes reprises pour faire partie du conseil
municipal Paul Stevenino a toujours, tout en gardant ses convictions, préféré
ne pas prendre d’engagement politique pour avoir sa liberté de penser en
favorisant un choix pour les personnes et leur rigueur plutôt que pour des
options pour lui partisanes. Ceci même s’il s’est senti proche des équipes
municipales en place.
Son
esprit familial et ses convictions protestantes ont été très importants toute
au long de sa vie au point d’être dans son existence exemplaire une référence
pour beaucoup.
La
conversion au protestantisme
D’origine
catholique Paul Stevenino s’est converti au protestantisme alors qu’il était
adolescent et à participé activement à la vie de l’Eglise Evangélique Libre de
Cannes dans les Alpes Maritimes, aujourd’hui membre de la Fédération
Protestante de France. Il a été membre de longues années du conseil presbytéral
de cette Eglise protestante. Dés son plus jeune âge la vie paroissiale a
eu une place importante dans ses engagements. Jeune garçon il faisait alors en
plus de son travail et de ses études des kilomètres à pied pour se rendre aux
différentes réunions de son Eglise auxquelles il participait activement.
Mariage
et famille
Paul
Stevenino avec sa femme Marguerite Bachofen
Paul Stevenino
s’est marié à Marguerite Bachofen en 1916 avec qui il a vécu 58 ans. Infirmière
et fille d’un pasteur suisse, il a eu avec elle 7 enfants, dont plusieurs sont
morts nés en dehors de « Petit Paul » et « Jean-Daniel »
qui sont décédés en bas âge, et de sa fille « Anne-Marie » qui est la
seule à avoir survécu. Le grand-père de Marguerite Bachofen, Johann-Heinrich
Bachofen était architecte et a édifié la grande synagogue de Genève entre 1857
et 1859 (voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Synagogue_Beth-Yaacov_de_Gen%C3%A8ve)
Le
père de Marguerite Bachofen et son épouse
Quelques
membres de la famille Bachofen.
On aperçoit
Marguerite c’est la 5e personne sur la gauche à coté de sa sœur
Jeanine. En deuxième sur la droite sa sœur Lili et son mari Jean Wuarin et
sa sœur Léna (première personne à gauche)
Paul Stevenino avec sa femme et sa fille
devant le temple de l’Eglise Protestante Libre de Cannes
La
femme et la fille de Paul Stevenino à Antibes dans la maison familiale alors au
13 avenue Saint Donatien
Découvrez
la première partie d’un cahier de 1937 d’Anne-Marie Stevenino alors qu’elle
avait 9 ans
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puis sur le milieu du cahier puis sur les marques pages en haut ou en bas de
chaque pa
Anne-Marie
Stevenino épouse Dubois, la fille de Paul Stevenino, est décédée le 4 mars
2010. Elle a épousé Henri-René Maurice Dubois, personnalité du protestantisme
français, décédé en janvier 1996. Anne-Marie qui a suivit les convictions
de ses parents a fait des études de théologie à Genève et a été assistante de
paroisse à l’Eglise Réformée de France à Cannes à une époque où les femmes
n’avaient pas la possibilité d’exercer comme pasteur. Elle a ensuite travaillé
avec son mari Henri-René Maurice Dubois avec qui elle s’est mariée en
1958 en le secondant dans son ministère pastoral. Le gendre de Paul Stevenino
de famille ouvrière et athée, de formation scientifique, a été tout comme lui
un converti au protestantisme. Après cependant une conversion de
l’athéisme au christianisme qui l’a conduit alors à choisir la prêtrise dans
l’Eglise Catholique Romaine. Excommunié en raison de ses positions théologiques
libérales et réformatrices (voir son ouvrage « Excommunication
1954 ») il n’a pas voulu immédiatement renier ses convictions catholiques
malgré alors les nombreux appels du protestantisme. Le gendre de Paul Stevenino
s’est engagé par la suite, au début des années 60, dans le protestantisme, en
considérant avoir fait à sa manière le chemin qu’avait fait Luther.
Anne-Marie Stevenino et son mari Henri
René Maurice Dubois en 1958
Paul
Stevenino et sa femme Marguerite à Antibes le 3 septembre 1962 date de son
anniversaire fêté en même temps que petit fils David Dubois Stevenino
Pierre Martin, fils de Clément Martin et
son épouse Marguerite.
Pierre Martin père de Christine
Martin et parrain de David Stevenino est aujourd’hui décédé, sa première épouse
Marguerite à vécu jusqu’à récemment auprès de sa fille Christine Martin dans
les Alpes Maritimes (voir « la famille Stevenino aujourd’hui »)
Pierre
Martin avec sa seconde épouse dans les années 60
Pierre Martin
pour ses 70 ans
Christine Martin en 1956
Sylvestre Martin fils de Clément Martin sa
femme Denise et leur fille Dominique décédée récemment (voir la page spéciale
en sa mémoire)
Anne-Marie Stevenino en 2008 pour l’anniversaire
de sa petite fille Noémie
Paul-Emmanuel Stevenino et sa nièce Noémie
en décembre 2010
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